17 oct. 2009
Les meilleures choses ont une fin.
La fin de près de trois mois de vadrouille, 253h de route (en bus, buseta, carrito, colectivo, jeep, vélo, bateau, et cheval), pour un coût de 373 000 Pesos colombiens, 48 US Dollars (oui la monnaie de l'Equateur est le dollar américain, c'est pas beau l'impérialisme?...), 343 Soles péruviens, et 822 Bolivianos, soit un total de environ 330 euros.
Sans téléphone, sans adresse, sans clé, sans autre propriété que mon sac à dos et un peu d'argent sur mon compte.
Un sentiment de liberté. D'inutilité aussi parfois.
J'ai rencontré de jolis gens, vu de jolies choses. Et aussi de plus moches. Le monde n'est pas rose parfois. Pas très juste en tout cas.
Le retour va faire bizarre.
Avec pas moins de 5 avions (Santa Cruz en Bolivie/Lima/Bogotá/Miami/Londres/Paris), histoire de rendre les choses plus agréables.
Et de faire exploser mon empreinte écologique en trois jours.
Vous serez au bout de la route au moins.
Je serai perdue, sans savoir ce que je vais devenir, mais je ne risque pas de me lasser des apéros-retrouvailles.
Se acabo.
Es el fin de mi viaje.
Despues de casi tres meses, viajé durante 253 horas (en bus, buseta, carrito, colectivo, jeep, bicicleta, barco y caballo), con un costo total de 373 000 pesos colombianos, 48 USD, 343 soles y 822 bolivianos.
No tengo palabras para agradecer a todos ustedes que encontré en mi camino desdes Colombia hasta Bolivia. Aprendí tanto con ustedes, y disfruté muchissimo.
Mañana me toca tomar 5 aviones: Santa Cruz/Lima/Bogotá/Miami/London/Paris.
Va a estar largo y dificíl, además de la tristeza de salir de latinoamérica...
Pero se que volveré a ver algunos de ustedes, porque regresaré, o ustedes me visitaran! y de todas formas quedaremos hablando, quiero saber de ustedes!
1 oct. 2009
Viva el Perú!
Vue du Wayna Picchu.
Maintenant, clopin clopant, direction la Bolivie aujourd'hui même, avec le lac Titicaca, puis La Paz, le Salar de Uyuni (un tas de routards m'ont dit que c'était le plus bel endroit qu'ils aient jamais vu...), puis Sucre, puis retour en France, déjà. Argh.
Hola a todos.
Mi viaje sigue siendo maravilloso. Desde el Ecuador, cruzé el Perú, hizé sandbord en el desierto, visité una bodega de Pisco (sin olvidar de probar este alcool nacional, obvio, ya me conocen...), fui a las Islas ballestas (las Islas Galapagos del pobre!), y descubrí ruinas precolombianas, Chumi, Moche, y más que todo Inca, con el famosissimo Macchu Picchu, cual es totalmente increible. Todavia no puedo creer que les occurrio construir una ciudad encima de esta montaña.
Hoy mismo me voy a Bolivia, a la Isla des Sol en el Lago Titicaca, luego a La Paz, al Salar de Uyuni, después a Sucre, antes de regresar a Francia. Falta poco, no lo puedo creer... :-((
15 sept. 2009
Markronk, RIP.
Ultima foto de Markronk,
San Agustín, Colombia.
Sinon depuis ma sortie de Colombie, j'ai pour la première fois pénétré dans l'hémisphère Sud, et vu l'océan Atlantique. J'ai fait tenir un oeuf sur un clou sur la ligne de l'Equateur, vu que juste au nord l'eau s'écoule dans le sens des aiguilles d'une montre, quelques centimères plus au sud dans le sens inverse; j'ai été voir des cascades à Baños en vélo, été sur la Ruta del Sol (Route du soleil), qui méritait bien de se rebaptiser Ruta de las Nuves (Route des nuages), et surtout passé pleins de moments festisants avec des potes de Guayaquil. Attendre ma nouvelle carte de crédit fut un bon prétexte pour traîner mes pattes en Equateur pendant un mois, alors que je prévoyais d'y passer deux semaines... Tout ça pour me rendre finalement compte que l'empotée de la banque ne sait pas écrire une adresse, et que ma carte m'attendait sagement depuis deux semaines à la poste de Guayaquil. La vie sait être burlesque.
24 août 2009
Ultimes colombianités et frontières.
Le truc c'est que je ne voulais pas quitter la Colombie, alors que les autorités ne me laissaient point le loisir de rester sur leur joli territoire. Merde enfin, je ne suis pas encore complètement bilingue, il reste encore plein de femmes victimes de violences, je n'ai pas encore bu tout le rhum du pays, et je n'ai pas encore mis en place la révolution populaire qui renversera Uribe. Non vraiment les gars, ça va pas être possible, j'ai encore du boulot ici moi. Sauf que les services d'immigration (de mèche avec les paramilitaires, soit dit en passant) sont pas trop du genre à déconner.
Bref 5 bus, 24 heures de route, et un vol de carte bleue plus tard (pour que les choses soient plus faciles), j'ai donc fini par franchir cette frontière, et me voilà en Equateur, à Quito, hébergée par Gina, rencontrée à Barranquilla pendant le carnaval, 7 mois plus tôt.
En Colombie, depuis mon départ le 3 août, j'ai passé en tout 78h dans des moyens de transport, incluant bus, busetas, taxis, carritos, barque à moteur, et cheval. Je ne compte bien sûr pas les déplacements à l'intérieur des villes (bus municipaux ou taxis), mais juste les déplacements entre les villes. Ceci pour un coût de 373 ooo pesos, soit un peu plus de100 euros. Et la route est loin d'être finie.
¿Cuando llegaré?
Bonne question mais où?
Hola a todos. Disfruté muchissimo de la vida bogotana, encontré personas super cheveres y amables. No quiero alimentar las hostilidades entre cachacos y costeños, pero amigos bogotanos me dijeron que allá se habla el español más puro del mundo, y que en la costa ni se habla español. Pero entonces que aprendí durante seis meses?... ;-)
Aplazé varias veses mi salida de Bogotá, pero la verdad es que no queria irme de Colombia. No en serio, todavia no hablo perfecto español, mujeres siguen siendo victimas de violencias, no he tomado todo el ron del país, y más que todo no maté a Uribe. Por eso me falta mucho en Colombia! Pero la gente del DAS no es muy chistosa, entonces después de un paseo lindo en San Agustín, y depués de que hijos de puta me robaron mi tarjeta de credito en un bus, ya cruzé la frontera, y estoy ahora mismo en Quito, Ecuador, donde la estoy pasando chevere también. Siempre en toda parte hay amigos para rumbear y pasar momentos riquissimos, verdad?
Cuidense amigos, y lo juro, un dia regresaré. Esperenme.
11 août 2009
Café et altitude.
De retour de Salento, ballade à cheval et visite d'une production de café bio, actuellement à Manizales, prête à partir demain al Parque de los Nevados, grimper à plus de 5 000 mètres d'altitude, avant de me baigner dans des thermes à 38 degrés...
La vie est belle.
En español:
La pasé muy bien en Medellín, pero tenia que dejar la pernicia de la rumba, entonces ahora la estoy pasando sabroso en el Eje Cafetero, monté caballos con franceses simpaticos (si hay!), y mañana voy a subir en el Parque de los Nevados hasta 5 000 metros, y voy a bañarme en fuentes thermales... Antes de ir a Bogotá este fin de semana, donde estoy segura que la rumba me va alcanzar otra vez...!
6 août 2009
Voyage voyage...
Aux rivages lointains,
Aux rêves incertains,
Que c'est beau, les voyages
Qui effacent au loin
Nos larmes et nos chagrins,
Mon dieu ah les voyages,
Comme vous fûtes sages
De nous donner ces images
Car les voyages,
C'est la vie que l'on fait,
Le destin qu'on refait.
Que c'est beau, les voyages
Et le monde nouveau
Qui s'ouvre à nos cerveaux,
Nous fait voir autrement
Et nous chante comment
La vie vaut bien le coup
Malgré tout
Ah jeunes gens,
Sachez profiter de vos vingt ans.
Le monde est là.
Ne craignez rien.Il n'est pas méchant.
Il vous guidera.
Ah les voyages
Qui murissent nos cœurs,
Qui nous ouvrent au bonheur,
Mais que c'est beau, les voyages
Et lorsque l'on retourne chez soi,
Rien n'est comme autrefois
Car nos yeux ont changé
Et nous sommes étonnés
De voir comme nos soucis
Etaient simples et petits,
Car les voyages
Tournent une page.
Ah les voyages...
Barbara, Les voyages.
Sinon, après un passage à Mompox, calme village reposant entre trois bras du fleuve Magdalena, je suis arrivée à la moderne Medellín, où j'ai renoué avec le métro, les arrêts de bus, les taxis avec des compteurs, l'eau chaude (si si j'vous jure, qui sort du robinet et tout!) et les T-shirts à manches longues.
Para los Barranquilleros:
Hola a todos, depues de Mompox, donde, no lo podia creer, hace MÁS calor que en B/quilla (casi me morí), ya llegue a Medellín, que no tiene nada que ver con la costa. Sofy pienso en ti, serias volando en el metro como una mariposa, ya que es como dos veses más grande que un granabastos!
Viajo con carlos, que le manda saludos.
Les extraño!